Amis...

Publié le 11 Mars 2006

Ces temps-ci, certaines choses ne vont pas dans ma vie. Ce que je croyais être établi n'est plus, ce que je croyais être fort se révèle être faux, ce que je croyais être stable ne l'est pas, tout fout le camp...

La vie se charge quelquefois de nous remuer salement, de nous faire aller chercher la force vitale tout au fond de nos orteils, de nous empêcher de respirer et de vivre à pleins poumons, de porter à nos coeurs une langueur sournoise qui fait douter. Et que me reste-t-il à moi ? Des hurlements silencieux, des interrogations, un sentiment d'échec et un manque cruel de confiance en une certaine humanité.

Moi si positive, si toujours pleine de joie, moi qui adore la vie, je ne sais plus vraiment où laisser planer mon âme. Elle se traîne et souffre, partagée entre l'envie de tout laisser tomber et le désir de tout régler. J'ai mal...

Mais j'ai mes amis, mon homme et mes enfants, ma famille. Fidèles compagnons tout au long de ma route, ils sont là encore et toujours, ils sont là aujourd'hui. Je peux me liquéfier et pleurer toutes les larmes de mon corps, hurler à qui voudra l'entendre que ce n'est pas juste ce qui m'arrive, tempêter contre la vie qui me secoue, chuchoter à l'hiver de cesser de me torturer avec cette grisaille qui m'empêche de voir le bout du tunnel, laisser ma main retomber par mollesse, ma pensée partir vers d'autres lieux plus calmes, mes yeux se fermer pour ne plus voir, ... ils sont TOUS là.

Chacun et chacune, seuls et ensemble, avec ou sans paroles, amis de toujours et amis tout neufs, ils ont su me réconforter et je sais que je peux compter sur eux. Je veux croire en l'évolution de la situation, je veux croire en de meilleurs moments dans ma vie, je veux croire en la force de l'âme, je veux croire que tout ira bien.

"L'Homme était fâché contre Dieu : Je croyais que tu étais avec moi tous les jours de ma vie, les bons comme les mauvais. Regarde au sol et vois ma trace de pas, elle est seule. Là, tu m'as laissé seul, avec mes problèmes et mes doutes. A quoi cela me sert-il de croire en toi si tu me laisses cheminer seul ?

Et Dieu répondit à l'Homme : Là où tu ne vois qu'une trace de pas, c'est que je t'ai porté pour t'aider à cheminer..."

A vous tous, mes Amis et ceux que j'aime, qui me portez en ces moments difficiles, je voulais dire...

MERCI...

Rédigé par Naturella

Publié dans #naturella

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N
Selva, merci pour le rayon de soleil, c'est très gentil d'être passée, reviens quand tu veux..bises
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S
de passage.. on se connait pas mais on est humaines et femmes, déja deux points communs, alors je t'envoie un rayon de soleil, ça peut servir
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N
Papilllon : Oui je crois Dieu faillible, sinon pourquoi nous aurait-il fait à son image ? Bises à toi reviens vite, tu me manques déjà !Sentinelle : Oui à moi aussi ça arrive les coups de barre, les ennuis, et les m... mais je sais où se trouvent mes vrais amis, et c'est cela qui compte non ? Je t'embrasse, ami.Kheyliana : Cette histoire va me durer quelque temps et ce ne sera pas facile à affronter mais je dois le faire, et pas eulement pour moi.BisousPods : J'attends les hirondelles avec impatience, appelle-les pour moi veux-tu ? Merci ...smack + poutouDidier : Je passe souvent chez toi pourtant et te laisse qques messages qquefois...Merci pour les mots de réconfort. BisesJudas : ;-) Merci pour ton passage, ça me touche beucoup ! J'aime beaucoup la phrase : "il est possible que tous les faux-pas conduisnet à un bien inestimable" elle va m'aider à cheminer dès aujourd'hui . Merci de me l'avoir fait connaître. Plein de bisous
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J
Hello miss, effectivement, avec ton sourire au quotidien, cela surprend de te voir tristoune.<br /> Que plein de petites joies t'accablent ,repoussent au loin les moments de cafard.<br /> N'ayant pas tes qualités d'écrivain, voici quelques citations de Goethe, au hasard ;<br /> « Le véritable poète a pour vocation d'accueillir en lui la splendeur du monde. »[ Goethe ] - Extrait du Divan occidental-oriental« Il est possible que tous les faux pas conduisent à un bien inestimable. »[ Goethe ] - Extrait des Annales« La majorité se compose d'un petit nombre de meneurs énergiques, de coquins qui s'accommodent, de faibles qui s'assimilent et de la masse qui suit cahin-caha, sans savoir le moins du monde ce qu'elle veut. »[ Goethe ] - Extrait des Sentences en prose« Il vaut mieux qu'une injustice se produise plutôt que le monde soit sans loi. »[ Goethe ] - Extrait des Textes en prose<br /> Grosses bises d'un adepte d'Emile Coué
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D
Courage à toi que je n'ai pas vu passer sur mes pages (tes petits mots n'arrivent pas dans ma messagerie), ça fait de la peine de te voir dans cet état là. J'espère que tu va mieux depuis, tu as beaucoup de resource puise dedans.
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P
 Là où tu ne vois qu'une trace de pas, c'est que je t'ai porté pour t'aider à cheminer..."<br /> Là ou tu vois Quatre traces de pas c'est que nous étions bourré tous les deux et que nous étions à 4 pattes tous les deux.<br /> Il faut vivre et pas seulement se contenter d'exister hien ! un p'tit coup de schnaps de temps en temps..non ? :-)
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K
ça va mieux? merci de ton passage...
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S
ah non la belle... pas toi !je t'ai rarement peu vue comme cela, mais je sais que tu vas réagir, resourire, et que tout va aller mieux dans le meilleur des mondes...et de toute façon, telle que je te connais, celui qui t'embête (restons poli), t'as qu'à le provoquer en duel.et devant ton charme et ton sourire, je suis sûr qu'il se défaussera.et de toute façon, si tu as besoin de quoi que ce soit... tu sais que tu peux compter sur nous !c'est bien pour cela que tu m'as lancé dans la bloggosphère, non ??quand ça va mal, on appelle... et ils accourent, comme le Prince de l'Espace....... lolgros poutous
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P
Au casino, un joueur est en train de perdre à la roulette. Il est sur le point de quitter la table pour aller, peut-être, commettre l'irréparable quand une voix céleste l'interpelle : "non, attends, ne pars pas, je vais t'aider."<br /> Le joueur sursaute : "Quoi ? Qui me parle ?"<br /> – Mais c'est moi, imbécile.<br /> – Qui, toi ?<br /> – Mais moi, Dieu. Pfff... Bon allez, perds pas de temps. Mise sur le 7.<br /> – Hein ?<br /> – Le 7, andouille, puisque je te dis de miser sur le 7, mets tout sur le 7 !<br /> Le joueur s'exécute, en tremblant, il dépose sur le 7 la petite poignée de jetons qui lui restaient.<br /> Les jeux sont faits, rien ne va plus. La bille tourne, tourne, ralentit, hésite un peu avant de s'immobiliser sur le... 7.<br /> – Alors hein, t'as vu ça ?<br /> – Oh mon Dieu, et dire que j'ai douté ! Qu'est-ce que je fais maintenant ?<br /> – Tu remets tout sur le 7, il va ressortir.<br /> – Vous êtes sûr ?<br /> – Ben évidemment tiens, c'est qui Dieu ici ?<br /> Le joueur dépose son tas de jetons sur le 7, la bille tourne, tourne, ralentit, hésite un peu avant de s'immobiliser sur le... 7. Ça commence à lui faire un joli pactole.<br /> – Et maintenant, Dieu, et maintenent ?<br /> – Le 7, le 7 va encore sortir ! Mets tout sur le 7 !<br /> Le joueur n'hésite plus et, malgré la faible probabilité d'un triplé, pousse tout son tas de jetons sur le 7.<br /> La bille tourne, tourne, ralentit, hésite un peu avant de s'immobiliser sur le... le... le... 8.<br /> Et semblant venir des volutes de fumée qui tournoient sous les moulures dorées de la salle de jeux, une voix céleste laisse tomber ; "Et meeeeeeeeeerde !"<br /> <br /> Bise à toi.
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N
un très grand merci à tous pour vos mots si gentils et si doux à mes oreilles, cela me fait du bien. Promis je relève la tête, et je continue la route...avec vous ! mille bises douces à tous, amis bloggueurs.
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A
Je pars demain matin pour trois semaines, je ne voulais pas charger la voiture sans venir te dire au revoir.On pensera bien à toi et on t'embrasse très fort. Bises à l'homme et aux pitchouns
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F
Je ne sais pas la raison de tes alarmes et me sens bien démuni face à ta détresse.<br /> Aies confiance en la vie et la joie qui est ancrée au plus profond de toi te permettra de triompher de l'adversité.<br /> Amicalement<br />
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A
Merci à TOI pour ces articles que tu aimes partager avec nous. Je suis ravi de te retrouver après cette trop longue absence. Je te fais un gros bisou.
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A
Coucou sister ! Dis, comme tu me l'as déjà souvent écrit, sache que si tu as besoin, ta 'tite soeur est là pour toi aussi, hein ?! Ok ?! Alors n'hésite pas ^^Gros gros bisous enoleillés de paname ;o*
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Y
Bonjour et merci de ta visite dans ces grottes de farine levée .ta sensibilité te rends fragile par moements, mais nous ne pouvons être forts qu'avec la présence et l'amour des autres, c'est ce qui fait l'humanité et les relations humaines positives ! Sois bien et puises autant que tu le peux dans le positif qui t'entoure ! bisous, YVES
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M
Et bien et voilà que tu dis merci... Au moins cela prouve que tu sais voir le beau dans ta détresse, et même plus, car certains dans leur détresse, n'ont rien absolument rien... Et ils s'en sortent.On ressort toujours grandi par une souffrance, et tu me sembles bien partie... De plus tu n'es pas seule, tu es entourée...Tu verras plus tard, tu trouveras un côté salutaire à tout ça.Des événements douloureux peuvent faire bouger les choses et de façon fructueuse.Et bien moi je ne suis pas inquiète à ton sujet, tu vas t'en sortir, et je te remercie pour la dernière phrase de ta note, celle sur les pas....Gros bisous
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K
ben dis donc ma belle, c'est quoi ce petit moral ? allez zou, tu as des amis, alors sèche tes larmes ... nous sommes là
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A
Non ! Pas toi... J'en connais qui se posent des questions à s'en rendre malade, mais pas toi. Tu sais trop que les jours ne peuvent que se suivre sans garantie de continuité.  Un jour on peine, un autre on triomphe, il y a des temps pour tout, pleurer et rire, sourire et s'amollir, souffrir et guérir, il n'y a qu'un temps dont il faut se méfier : le temps de désespérer...Un temps qui vous envahirait si on le laissait faire.J'espère déjà qu'écrire ton "désaroi" a pu te soulager... Si peu, c'est toujours ça.Tu sais que tu peux compter sur nous.Allez, plein de bisous et à tout bientôt. Viens quand tu veux
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E
Bon Courage Naturella, quoi que tu aies, ta personnalité forte, généreuse et "ensoleillée" se ressent sur ce blog. Elle t'aidera à passer ce mauvais cap de ta vie. Accroche toi et fonce.
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T
allez allez Nat te laisse pas abattre, ce n'est pas un corps qui défaille ou l'adversité extérieure qui aura raison de toi. à cet ingrat, fais lui une prise de judo ou chante lui un air de java et qu'on n'en parle plus. plutôt si parlons-en, les mots sont parfois de redoutables arcs contre les oiseaux de malheur.parce que tes mots, je me sens plus près, pour te montrer ma voie, je t'offre un vrai sourire....et une grosse bise, bien sûr.. :)
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